Pourquoi les formalités après décès
prennent généralement entre 6 à 9 mois ?
Les "formalités" sont un vrai parcours du combattant
pour les 647.000 Français dans la même situation que vous chaque année.
À votre avis, pourquoi ?
Voici quelques éléments de réponses :
❌ Lorsque l'on est confronté à un décès pour la première fois, on se pose 1001 questions.
Par quoi commencer ? Qui contacter ? Comment faire ? Comment vais-je payer les obsèques ?
Quelles sont mes droits ? Existe-t-il des aides financières ? Comment les obtenir ?
Le décès d'un proche et les démarches qui l’accompagnent entraîne des questions
auxquelles il est compliqué d'obtenir les réponses.
Résultat : Des heures perdues sur internet à chercher les réponses à ces questions,
à tourner en rond avec une boule au ventre et avec parfois la peur de faire une erreur ou d’oublier quelque chose d’important.
❌ Vous devez faire plus que contacter votre notaire, les banques et les assurances.
Tous les établissements en lien avec votre proche doivent être contacté.
En moyenne, vous devez contacter entre 15 à 25 organismes, rédiger des dizaines de courriers et passer des heures au téléphone à répéter que votre conjoint,
votre papa ou votre maman est décédé.
❌ Prévenir les organismes ne suffit pas.
Vous devez être précis dans vos demandes ou dans la rédaction de vos courriers et joindre les pièces justificatives adaptées à votre situation (un acte de décès ne suffit pas toujours), sous peine d'aller-retour de courriers interminables pendant plusieurs semaines
et parfois plusieurs mois.
❌ Les courriers types disponibles sur internet
ne sont pas forcément adaptés à votre situation.
Ces courriers sont structurés uniquement pour prévenir les organismes
et manque cruellement de précision. Vous devez savoir qu'un simple oubli ou une erreur peut avoir de lourdes conséquences pour vous et votre famille.
❌ Le versement des aides financières n'est pas automatique,
pas même la pension de réversion.
Il existe une dizaine d'aides financières possibles suite à un décès.
Avant d’effectuer vos demandes, vous devez vérifier votre éligibilité
et si vous êtes éligible, remplir des formulaires parfois long pour espérer en bénéficier.
(le formulaire demande de réversion comprend 12 pages dont 8 à compléter intégralement).
❌ Dans sa vie, on ne parle jamais de la mort, ni d'argent !
Croyez-moi, les Français n’aiment pas mettre tous leurs œufs dans le même panier.
Au cas où, vous n'avez pas compris, les œufs c'est une métaphore pour parler d'argent.
J'ai travaillé pendant 13 dans le monde des assurances, de l’épargne et de la banque.
Vous n’avez idée le nombre de personnes qui ouvre des contrats d’épargne et d’assurance-vie à droite et à gauche sans en parler à leurs proches,
même pas à leurs femmes !
Il y a quelques jours, j'ai accompagné une femme suite aux décès de son mari.
Après une recherche dont nous avons le secret, nous avons trouvé un placement de 20.000 € que son époux a ouvert pour elle et dont elle n'avait pas connaissance.
❌ Vous n'avez pas la bonne méthode !
Selon moi, 95% des Français sont capables de réaliser ces démarches seul.es.
Seulement, ils n'utilisent pas la bonne méthode.
95% des Français contacte les premiers organismes qui leur passent par la tête.
↪️ Au bout de quelques jours ou semaines, ils s'aperçoivent qu'ils en ont oublié.
95% des Français, ne savent pas, s'ils sont éligibles ou non
aux aides financières après décès.
↪️ Ils remplissent des formulaires au hasard, souvent avec difficulté.
8 semaines plus tard à cause d'une erreur, d'une cause oubliée ou un justificatif
manquant les formulaires sont renvoyés.
Résultat : Ils reperdent 8 semaines sans être sûr
d'obtenir l’aide financière demandée.
Vos démarches pourraient être réglées en quelques heures ou quelques jours,
mais pour toutes ces raisons, vos formalités n'avancent pas.
S'ajoutent à tout ça le règlement de la succession,
à la reprise de votre travail, à votre quotidien, votre famille, vos enfants.
Je vous laisse sentir la charge mentale qui s'accumule,
la sensation que vos démarches n'avancent pas.
C'est à ce moment-là que l'on se dit que l'on aurait mieux fait d'être aidé,
mais c'est déjà trop tard.